Le constat est sans appel, de moins en moins de lecteurs, une fréquentation en berne des bibliothèques. Prenons un exemple concret, avec la BNF(bibliothèque nationale de France), qui fort de ce constat, vont devoir penser une restructuration complète pour tenter de freiner cette dégradation.
La lecture perd du terrain
Le salon n’est pas en lieu même l’opposant du livre, bien au contraire, mais sans l’idée, de les opposer, c’est pour notifier, que les gens restent de plus en plus chez eux, derrière des écrans. Cette nouvelle génération qui ne cesse de croitre en si peu de temps, remet en question l’utilité des lieux de connaissance. Internet chamboule notre vie, de façon bien plus importante que l’on ne pense. Faire revenir ou venir des lecteurs c’est d’abord leur apporter un intérêt bien plus adapté a leurs besoins, par exemple en développant les espaces dédiés au numérique, ou aux expositions. Mais voilà, l’incidence dans ce cas, est clairement identifiable, la diminution des espaces consacrés aux livres. D’où l’inquiétude grandissante. On estime a plus de trente mille, le nombre d’ouvrage qui pourraient être déplaces ou disparaitre des rayons, dans le cadre de la réforme dite “haut-de-jardin”.( Voir sur le site France Culture les nombreuses explications)
Il est clair toutefois qu’en matière de fiabilité, les livres restent encore la source la plus sure. Ils apportent aussi l’occasion de confronter différentes thèses ou désaccord entre auteurs. Les étudiants passent encore par le livre, l’imprimé et la presse. On s’inquiète pour ce désaveu, on s’interroge sur la mort du livre. Mais cela n’est il pas enterrer les livres un peu vite. Ces mêmes questions ne se posaient elles pas lors de l’apogée de la télévision. Fondamentalement, on a l’impression que des enjeux sont bien au dela de la simple compétition entre internet et les médiathèques.
Cela fait des années que la fin du livre est annoncée. On s’attend à une explosion par exemple des livres numériques, qui tarde encore. Bien entendu, que le livre a moins la cote pour la nouvelle génération, ou les enfants de 10 ans sont déjà capables d’utiliser l’ordinateur, les réseaux sociaux, comme personne. Peut être devront repenser ces espaces, qui sont sensés inciter nos jeunes à venir se poser pour passer quelques bons moments de lecture. Leur offrir l’occasion de se réapproprier ce plaisir. Alors si nos bibliothèque se mettent à vider des rayons, sous prétexte que les ouvrages ne tournent pas assez, alors oui, le risque de voir le canapé prendre plus de place encore pour l’individu est réel. Sans oublier qu’aujourd’hui, ce dernier commence lui aussi à s’adapter sérieusement au monde du numérique, alors pourquoi pas les grandes ou petite bibliothèques ?