Reproduction de fauteuils Eames

N’y allons pas par quatre chemins, acheter un fauteuil Eames original n’est pas à la portée de toutes les bourses. Pouvant atteindre plus de 3000 euros, la reproduction bien pensée et réalisée devient l’issue de secours pour se faire plaisir ou pas…

Eames un grand nom du design

La célèbre chaise de bureau Charles Eames n’en finit pas de faire des adeptes. Films et séries branchés en font une promotion continuelle. Souvenez-vous docteur House, et bien d’autres personnages de fiction semblaient nous vendre indirectement le design et le confort de ce petit mobilier. Mais alors reproduction ou originale ? Il existe une panoplie de reproduction du fauteuil lounge chair et Ottoman notamment. C’est d’ailleurs la chaise la plus copiée dans le monde. A en voir l’allure, rien de surprenant. Un style qui se prête aux imitations, puisqu’il transperce les années sans subir la moindre ride. Imaginez que cet élément date de 1956 et qu’aujourd’hui rien ne peut le faire chuter de son piédestal, pour l’instant. Pourtant les prix peuvent être difficiles à avaler :

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Source Voltex Vitra Eames :

• Chaise DSR piétement noir – 215,90 euros
• Fauteuil DAW pieds noirs – 401,20 euros
• Chaise DSW pieds noirs – 320, 45 euros
• Fauteuil DAR –  320, 45 euros
• Version à bascule – 429,25 euros
• Lounge Chair & Ottoman – 5857 euros
• DAX, DKR, DSX, DSS – Non communiqué

Vous aurez le choix toutefois de la teinte, avec basalte, blanc, bleu océan, crème, gris mauve, moutarde, noir et rouge. Cette facture parfois difficile à accepter a fait des émules dans le secteur du e-commerce notamment. Ainsi bon nombre d’enseignes sont venus des quatre du globe pour proposer une alternative. La solution parait toute trouvée, mais n’est pas sans soulever un dilemme de taille. Contournant des règles discutables, ces prix cassés ne sont possibles car ces meubles restent des imitations. Mais voilà, le moralisme sur la toile et l’ouverture des frontières commerciales au sein de l’Union Européenne, ont créé une combinaison détonante ou le consommateur doit prendre ses responsabilités.

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Acheter une copie pour se faire plaisir

Et si vous êtes sur notre page à lire ce billet dédié, c’est que le prix de ce fauteuil pose un réel problème. Mais heureusement, il existe une solution pour chaque problème. Se diriger vers une copie de qualité. Le seul mot d’ordre, faire des économies sans passer par le marché de l’occasion, mais profiter de cette chaise longue et son pouf pour un tarif vraiment pas cher.

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Mais attention, ce créneau nécessite de s’adresser au bon vendeur. Et dans ce milieu, nous professionnels du meuble, voyons absolument de tout, du meilleur jusqu’au médiocre, voire des sites carrément douteux. Nous privilégions sur ce principe de faire appel à un pur player dans la reproduction de meubles de designers. Loin de faire l’apologie de ces marchands, pas question pour autant de fermer les yeux. Ils existent et franchissent les mers pour vous livrer dans notre pays. Et dans cette masse, quelques arnaques viennent s’engouffrer. Il est donc essentiel de vérifier :

• Si c’est son cœur de métier : Diffuser exclusivement des répliques de mobilier design
• Si l’équipe sélectionne les matériaux et en tire le meilleur à moindre coût
• Si c’est une marque qui a pour passion le beau mobilier et a pignon sur rue
• Si le service clientèle est disponible et à l’écoute des préoccupations des clients
• Si la garantie est à la hauteur ce qui prouve la fiabilité des meubles
• Si il existe une possibilité de recevoir des échantillons gratuits pour faire le bon choix

Quand la morale et le business se croisent

Pas question ici de prendre position pour la défense de ces femmes et hommes au génie créatif pour quelques uns. Non plus de censurer ces faux faussaires qui appliquent la législation de leur état. L’arbitrage n’est pas notre métier, le meuble par contre oui. Mais dans la balance, la divergence d’accès aux produits en fonction des territoires pose réellement question. Ce n’est donc pas un simple rapport entre le citoyen et la loi, le sujet est bien plus complexe. C’est la remise en question de deux systèmes diamétralement opposés mais étroitement liés qui excite les débats. Du coup pour les consommateurs, cela devient une histoire de morale. Pour les héritiers, une question de propriété. Enfin pour les industriels une affaire de gros sous.

Les 5 raisons souvent invoquées pour passer à l’acte :

1. Faire des économies substancielles
2. Le droit de ne pas désirer absolument de la qualité
3. Posséder un ou plusieurs chefs d’œuvre du mobilier design chez soi
4. Le refus de cette iniquité entre citoyens d’Europe
5. Inaccessibilité des tarifs réservés à une élite

Les 5 raisons souvent invoquées par ne pas passer à l ‘acte :

1. Les vrais passionnés n’achètent que des originaux
2. Le danger des produits de médiocre qualité
3. Absence de normes de fabrication
4. La contrefaçon est un fléau pour les entreprises
5. Risque de ne jamais recevoir la commande

Argumentation erronée, ou véracité des propos tenus par ces deux clans, il est très facile de démêler le vrai du faux. Chacun devra se faire sa propre opinion en n’oubliant jamais que la réglementation en vigueur est elle très explicite. La controverse est lâchée et c’était tout l’objectif de ce billet pour vous permettre maintenant de répondre au sondage plus haut.