La nocivité des matelas et oreillers

C’est mathématique, un individu dort en moyenne 25 ans au cours de sa vie. Fort de ce constat,  il est facile de comprendre à quel point le choix d’une literie garde son importance. Mais qui l’eût cru, tomber dans les bras de Morphée peut s’avérer dangereux en raison de la nocivité des matelas et oreillers.

Se protéger contre cette nocivité

Matelas et oreillers, entre autre contiennent de nombreuses substances toxiques que nous sommes à même d’inhaler tout au long de la nuit. Huit d’heures d’exposition d’affilé pour un adulte, bien davantage pour un nourrisson puisque la moyenne pour cette catégorie est de 14 heures. Or, les touts-petits sont particulièrement vulnérables aux produits toxiques car c’est l’âge clé du développement du cerveau. C’est une équipe de chercheurs de l’université du Texas à Austin (États-Unis) pilotée par Brandon Boor qui a présenté les travaux lors d’un congrès international sur la qualité de l’air intérieur à Brisbane en Australie en juillet 2012.

>Mousses, colles, plastiques, tissus traités… sont autant de composants toxiques et polluants. A moins d’avoir délibérément opté pour une literie écologique et bio entièrement constituée de matières naturelles sans traitement chimique, il est rare que les industriels qui n’ont pas cette philosophie s’emploient à communiquer sur la nocivité des substances chimiques qu’ils utilisent dans la fabrication de matelas et d’oreillers.



Selon lefigaro.fr qui retrace l’expérience, les chercheurs américains ont acheté neuf matelas pour berceau fabriqués aux États-Unis, à base de mousse en polyester et en polyuréthane. Ils en ont récupéré onze qui avaient déjà servi pendant plusieurs années. À l’aide d’une chambre à micro-émissions et d’un spectromètre à infrarouge, ils ont identifié une dizaine de composés organiques volatils (COV) ainsi que des phtalates, des isocyanates et des retardateurs de flammes dont certains sont toxiques. Il y a de grandes différences entre les marques.

Plusieurs constatations. Les émissions de COV sont plus importantes avec les matelas neufs qu’avec les usagés. Les mousses en polyuréthane dégagent plus de molécules que celles en polyester. Enfin, il y a plus de phtalates dans les matelas anciens que dans les récents, ce qui n’a rien de surprenant puisque le phtalate de di-2-éthylhexyle (DEHP) a été interdit récemment dans tous les objets en contact avec les bébés. Pour cette molécule, les nourrissons peuvent être exposés à un risque plus important qu’avec les matelas neufs.



Plusieurs constatations. Les émissions de COV sont plus importantes avec les matelas neufs qu’avec les usagés. Les mousses en polyuréthane dégagent plus de molécules que celles en polyester. Enfin, il y a plus de phtalates dans les matelas anciens que dans les récents, ce qui n’a rien de surprenant puisque le phtalate de di-2-éthylhexyle (DEHP) a été interdit récemment dans tous les objets en contact avec les bébés. Pour cette molécule, les nourrissons peuvent être exposés à un risque plus important qu’avec les matelas neufs. Source : lefigaro.fr

Selon les chercheurs, une des solutions les plus simples mais aussi les plus efficaces pour limiter l’exposition des nourrissons notamment, est de couvrir le matelas d’un protège matelas pour réduire significativement les émissions nocives. Reste cependant à choisir un protège-matelas écologique pour ne pas tomber dans les travers du matelas. Pour les oreillers, le même sort leur sera réservé. Amoindrir les attaques des sources polluantes est l’objet de la démarche. Faute de mieux… Les industriels seraient bien inspirés de tirer les leçons de ces travaux et proposer des alternatives moins polluantes et toxiques. Par ce ce qui vaut pour les tout-petits vaut aussi pour les plus grands !

Source : Lefigaro santé

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