L’Union Nationale des Industries Françaises de l’Ameublement, plus connue sous l’intitulé UNIFA, n’est pas le plus médiatisé des syndicats professionnels. Pour autant, son rôle est bien assis au travers d’une politique segmentée en trois axes : ” Proximité, anticipation, cohérence “. A ne pas confondre avec UNIFA, Union des Industries de la Fertilisation
Avoir fait plus pour le monde que le monde n’a fait pour vous : c’est ça, le succès – Henry Ford
Représenter et défendre la profession, les missions de l’UNIFA
[row]C’est en 1960, que l’organisation représentative des industries de l’ameublement et de l’aménagement des espaces de vie est créée. Elle vise aujourd’hui près de 500 adhérents issus de différents milieux comme des industriels, des éditeurs, des agenceurs d’intérieur, des professionnels dans les métiers d’art… Pas moins de 5 agences régionales réparties sur le territoire sont amenées à accueillir et recueillir des idées, des projets ou toutes autres formes d’échanges. Les flux d’informations ainsi échangés ont un objectif commun : soutien et développement de la filière.
Six pôles distincts structurent l’organisation : “Maison”, “Mobilier professionnel”, “Haute facture”, “Funéraire”, “Équipementiers” et “Sous-traitants”. Rencontres, échanges, débats ainsi organisés font émerger de nouveaux projets, de nouvelles impulsions pour tenter de retrouver des couleurs sur le marché français, en panne de croissance. Faire évoluer les pratiques professionnelles, asseoir la politique industrielle sur des modèles plus respectueux de l’environnement font partie des missions actuelles, à l’échelle nationale comme dans le cercle européen.
Des actions concrètes
Au-delà de ces missions, l’UNIFA est notamment en charge du suivi du dossier des formaldéhydes. La nocivité des composés chimiques présents dans les produits d’ameublement et de décoration destinés à l’usage intérieur préoccupe la profession. Et il y a de quoi… Rappelons simplement que le formaldéhyde est classé comme “cancérogène certain” par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) depuis juin 2004. Or, six millions de tonnes de colles à base de formaldéhyde, sont utilisées uniquement en France. Parce qu’il risque fort d’être prochainement interdit, les industriels recherchent des alternatives moins toxiques.
Au-delà des sujets de santé publique, les préoccupations économiques trouvent aussi (et surtout) des applications concrètes. Forts de constater de l’effondrement du marché français du meuble depuis quelques années, industriels et distributeurs tentent de soumettre des pistes de travail au gouvernement. Après s’être vu infligé une fin de non recevoir concernant d’éventuelles déductions fiscales liées à l’achat de mobilier calqué sur le modèle italien, il est aujourd’hui question de suggérer au cabinet du Ministre de l’Économie la possibilité de déblocage du P.E.L. (plan d’épargne logement) aux fins de consommations mobilières. Affaire à suivre…