Enseigne emblématique synonyme de luxe et créativité, le bilan de Roche Bobois 2013 ne surprend pas mais laisse songeur quant à la stratégie de la marque sur le territoire français. Une philosophie qui prend pourtant racine dans l’hexagone mais trouve sa clientèle surtout à l’exportation.
Une petite baisse de régime dans l’hexagone pour Roche Bobois
Il suffit d’ouvrir le site de Roche Bobois, présentant un planisphère du globe terrestre comme entrée en matière, pour comprendre que la France n’est qu’une petite partie infime des ambitions de la société. Réputée pour ses meubles dont la personnalité unique, s’inspire d’audace et d’inventivité, grâce aux designers, architectes et créateurs qui contribuent au développement de ce design à vivre. Mais connaissez-vous les fers de lance qui font qu’aujourd’hui, cette notoriété a dépassé les frontières de l’hexagone pour conquérir d’autres marchés ? Vous souvenez-vous de l’image renvoyée par la dernière publicité légèrement provocante, mettant en scène de jolies jeunes femmes déstructurant du mobilier ancien pour en faire du contemporain ? Les campagnes télévisée restent rares… La marque devrait-elle se rappeler plus régulièrement au bon souvenir des français ? La question est posée, mais pas encore tranchée.
Mais le constat est la, même s’il n’y a pas péril en la demeure, les ventes en France reculent de 3%. Conjoncture oblige ces chiffres démontrent aussi une belle résistance dans une période ou les consommateurs sont peu enclins à dépenser leur argent dans le mobilier. Mais cette contraction peut venir d’un effet de vases communicants avec le reste du Monde.
Jusqu’ici la mousse dite à mémoire de forme était réservée au monde de la literie. Le canapé vient maintenant se doter de cette technologie qui a fait ses preuves. Voici 3 modèles pour trouver votre bonheur ainsi que les bénéfices de ce produit.
Une percée à l’international pour Roche Bobois
[row]Le président du Directoire de Roche Bobois, Alain Bonan, avait le nez lorsqu’il confié il y a quelques mois au LSA (Actualité consommation des ménages et grande distribution en France), que la croissance viendrait de l’extérieur. Les derniers résultats vont dans ce sens, avec une augmentation du chiffre d’affaire de 1.5 % pour l’année 2013 avec au total 398 millions d’euros. Mais c’est bien l’export qui propulse les ventes par une progression de +6.5%. Ainsi l’exportation représente maintenant 54% de l’activité. L’expansion se poursuit, les ouvertures de magasins se multiplient à l’international. Pour l’année dernière c’est douze ouvertures supplémentaires, dont aux Etats-Unis à New-York et Palm Beach, et en Amérique du Sud ou les pays émergents prennent leur envol. Saint Domingue, Buenos Aires ou encore Bogota. Dans une moindre mesure, l’Asie du sud est avec Singapour et Jakarta participent à cet accroissement.
En Europe, les grandes capitales ne sont pas oubliées. Moscou, Londres font parties des endroits clés de développement de la marque. Stuttgart ou Tenerife viennent appuyer ce déploiement stratégique. C’est donc aujourd’hui 250 magasins dans 46 pays. Et les choses n’étant pas figées, cette conquête va s’accentuer pour 2014, par une programmation additionnelle d’une douzaine d’ouverture en Inde, en passant par l’Allemagne, la Roumanie ou encore au Pérou.
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