Avez-vous jardiné et profité de votre jardin cet été comme les années précédentes ? Quelques uns peut être, mais les chiffres montrent bien que l’été pourri de 2014 restera dans les annales. Les magasins de jardinage et bricolage ont souffert directement de ce mauvais temps.
très clairement, juillet a été très dur pour tout le monde. Y compris pour le jardin – Patron d’une chaine de magasin de bricolage
Un mauvais temps calamiteux pour le jardinage et bricolage
C’est bien connu quand il ne fait pas beau, le cœur n’y est pas. Et pour le jardin en plus de l’absence d’envie, le porte monnaie non plus n’était pas près à s’ouvrir sous ce ciel nuageux et instable. En temps normal, l’été est la période propice pour planter, cultiver, améliorer ou aménager son jardin. Même si nous avons dû tondre plus souvent parce que la météo pluvieuse nous y a forcé, nous avons passé moins de temps à l’extérieur faute d’un été ensoleillé. Les outils sont donc restés dans la remise ou le garage. Les chiffres sont là pour le prouver. Le soleil n’a donc pas été le seul à ne pas briller, les performances des enseignes de bricolage et de jardinage l’ont suivi. L’indice mensuel GSB montre que les ventes de bricolage ont reculé de 4,3% en volume et en valeur pour le mois de juin. Pire en juillet avec un recul encore plus marqué frôlant les 6,5%.
Depuis le début de l’année, la hausse totalement est anémique avec seulement 0,09 % de progression complétement anéantie par la hausse de la TVA. Côté jardin, rien ne va plus puisque la Fédération Nationale des Métiers de Jardinerie présente chute de marché pour le mois de juillet de 19% avec un chiffre d’affaire en recul de 15%. Un véritable ouragan sur ce secteur qui depuis quelques années comme tous les autres d’ailleurs, subissait de plein fouet la crise économique en cours. Conjecture et conjoncture sur cet été maussade comme raison principale ou tout simplement une baisse de moral et de confiance des ménages ? Surement un peu des deux qui font qu’à ce jour, entre le marché de l’immobilier à l’arrêt et les boutiques de vente de mobilier qui coincent, l’horizon semble ne pas vouloir se dégager.
Les enseignes devront redoubler d’effort dans leur communication et dans leur projet pour susciter chez le client l’envie de se remettre à tailler ses rosiers, à planter sa pelouse, ou rafraichir son habitation. Nous voyons bien que des campagnes publicitaires sont lancées depuis peu en force notamment sur les chaines de télévision, reste maintenant à connaitre leur effet dans l’immédiat et sur du long terme. Mais la confiance, facteur décisif pour relancer la croissance ne peut elle se faire que sur un plan politique.